Il faut bien l’avouer, même si on pouvait s’attendre à une remontée visible du Vlaams Belang les résultats piquent tout de même bien fort…

Résistances.be
Il faut bien l’avouer, même si on pouvait s’attendre à une remontée visible du Vlaams Belang les résultats piquent tout de même bien fort…
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Il est quand même fou de devoir revenir sur ce sujet. À la sortie de la seconde guerre mondiale il était normal que les extrêmes-droites se taisent, les plaies étaient encore béantes alors il était impossible d’être assez naïf pour parler de “liberté d’expression” les concernant. C’est plus tard qu’elles utilisèrent cette technique de victimisation, et aujourd’hui elles en ont même fait leur spécialité. Dès qu’elles le peuvent elles crient à la censure et à la violation de leur “liberté d’expression”.
Solidarité avec ces personnes qui par leurs identités et leurs positionnements politiques représentent les origines de la Pride. Il ne reste plus cas les rappeler aux dizaines de milliers d’autres qui pour certainEs ont définitivement pris position en faveur de la marchandisation et de la récupération politicienne de cette marche (jusqu’aux extrêmes-droites et aux flics), et qui pour d’autres sont comme toutE unE chacunE peu au fait de ces événements. Il faut faire connaitre l’histoire de la Pride et faire connaitre ces témoignages. Silence assourdisant du côté du PTB et de la FGTB, faudrait pas déconner et être réellement alliéEs des luttes LGBTQI+ non plus…
Nous avons été informéEs que dans la nuit du mardi 7 au mercredi 8 mai, des antifascistes qui étaient en train de barbouiller des afiches d’extrême-droite dans la région de Liège se sont retrouvéEs face à Nathan Costalunga, troisième suppléant pour la Liste Destexhe à Liège1. Accompagné d’autres de ses copains, Costalunga a menacé les compagnonNEs d’un couteau.
Alain Destexhe a décidé de quitter le MRde pour créer un parti à son nom à quelques mois des élections fédérales, régionales et européennes de mai 2019. Si le choix du moment n’est pas du au hasard, une autre raison l’a motivé : Destexhe vient d’avoir soixante ans, ce qui lui permet de toucher la pension complète en tant qu’ancien parlementaire. En bon opportuniste qu’il est, ne devant plus rempiler un mandat « alimentaire », il s’est dit que c’était le bon moment de se lancer puisqu’il n’a plus besoin de la sécurité électorale du MR. Fini le rôle de second couteau pour racoler les voix très à droite, c’est le moment de quitter le navire après plus de vingt ans de mauvais services. Mais qui est-t’il ? Qui le soutient et qui l’a déjà rejoins ? Décryptage.
Nous reproduisons ce court reportage de TV5 Monde, diffusé par la RTBF, qui revient sur le parti d’extrême-droite VOX en Andalousie et sur quelques réalités concrètes.
Pour voir le reportage vidéo (4 minutes) cliquez ici
Partant d’une des définitions du fascisme présente dans le livre « Qu’est-ce que le fascisme ? Un phénomène social d’hier et d’aujourd’hui » (1) qui considère le fascisme comme « un mode de contrôle politique autoritaire et totalitaire qui émerge dans les sociétés industrielles capitalistes en réponse à une crise économique » (2), l’auteur veut aller plus loin.
Theo Francken prétend que la centaine de personnes présentes pour sa conférence avortée du mardi 19 février à Verviers étaient des citoyens et citoyennes tout ce qu’il y a de plus normal, qu’un seul néonazi aurait été présent et aurait été refusé à l’entrée. Valéria Appeltans, la figure visible de l’organisation, prétend la même chose.
Mercredi 30 janvier, une réunion de plus de 200 personnes a relancé sur Liège la constitution d’un front antifasciste.
3 personnes, 3 vécus, 3 moments rassemblés. Merci à elles, ça n’a pas été facile.
Solidarité avec les personnes blessées.